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Osez parler vrai! Zoom sur Sylvie Cappaert-Blondelle (SMARK)

Dernière mise à jour : 15 févr. 2022


Depuis l’enfance, Sylvie Cappaert-Blondelle est passionnée par la communication au sens très large : écouter l’autre pour le comprendre, apprendre sa langue s’il le faut pour mieux créer du lien, traduire, transmettre, révéler. Elle « écrit » depuis qu’elle sait écrire. Elle étudie l’allemand, l’anglais et l’italien à l’Ecole d’Interprètes Internationaux de Mons, et, au gré de ses voyages professionnels ou privés, elle apprend des bribes de cinghalais, d’arabe ou de coréen. L’essentiel, au-delà des mots, c’est d’entrer en communication avec autrui.


Au sortir de ses études, quand on lui parle de gérer un magazine multilingue pour l’Union internationale des Transports Publics (UITP), elle fonce ! Pendant les 20 années qui suivent, elle devient directrice de communications et marketing, elle gère une équipe de 9 personnes, crée une maison d’édition interne, édite des centaines de publications multilingues, participe à l’organisation de conférences et congrès dans le monde entier pour faire la promotion d’une mobilité urbaine et d’une société plus durables.


Le cadeau derrière l’obstacle

Ce fameux vendredi soir de février 2015 où elle est licenciée, à 45 ans, elle a deux options : s’effondrer ou rebondir. Bien sûr, il y a eu des hauts et des bas et lorsqu’elle rencontre sa future accompagnatrice Azimut, Florence Herman, elle est encore fragile mais sait déjà ce qu’elle veut faire : proposer de la communication pour les entreprises par le biais du storytelling, l’art de raconter une histoire. C’est la conjugaison parfaite de l’écriture et de la communication.


Le talent pour se reconstruire et se solidifier

Elle a déjà l’habitude de travailler beaucoup et de manière indépendante, en tant que salariée, mais adopter la posture de l’entrepreneure lui est inconnu – même si ses parents avaient eux aussi sauté le pas sur le tard, avec beaucoup de succès. Seule, un enfant aux études, il n’était pas question de prendre trop de risque. Florence Herman l’a bien compris. Rapidement, elle lui permet de renforcer ses bases et sa confiance en elle. Au cours de l’interview talent, elle lui révèle ce qui la différencie naturellement dans toutes ses entreprises : savoir créer l’enthousiasme. Elle la reconnecte à ses succès passés, dont une campagne de communication mondiale diffusée sur tous les continents, traduite et adaptée en 18 langues.


Azimut pour devenir entrepreneure et kiffer !

Chaque atelier du parcours Azimut lui apporte de nouvelles cordes à son arc, même dans la communication, son domaine d’expertise. Peu à peu, l’angoisse de ne pas savoir se différencier et trouver des clients, gérer son activité pour en vivre correctement, etc. s’estompe au fil des sessions collectives et des rendez-vous d’accompagnement individuel. Sa grande chance est d’avoir pu intégrer le projet 4T, où, sans l’avoir jamais fait auparavant, elle interviewe une douzaine d’entrepreneurs avec Florence, pour écrire leur histoire, leur « storytelling ». C’est ainsi qu’elle développe sa propre méthodologie d’interview et de portraits d’entrepreneurs et de chefs d’entreprise. Très vite, les premiers contrats arrivent ; elle se sent plus à l’aise en networking et commence à mieux comprendre son nouveau terrain de jeu.

« Le moment le plus décisif pour moi, cela a été lorsque l’on m’a proposé un super job alors que j’étais en phase de test chez Azimut. J’ai hésité 2 heures avant de le refuser. J’avais commencé l’aventure entrepreneuriale. J’étais grisée, je voulais voir jusqu’où je pouvais aller. »

SMARK, your story deserves it : raconter la « bonne » histoire

Au moment où Sylvie démarre en 2016, on parle peu de storytelling – beaucoup moins qu’aujourd’hui. En réalité, il y a autant de définitions, de nuances et de pratiques qu’il y a de storytellers. Sa spécificité, c’est écouter les personnes au-delà des mots, d’entendre les non-dits, de percevoir les émotions pour révéler la pépite souvent enfouie comme la plus petite poupée russe. L’objectif est de montrer qui sont réellement ses clients en ce qu’ils sont uniques pour donner envie à leurs clients, leurs partenaires ou employés potentiels de travailler avec eux. S’ils sont en recherche d’emplois, elle les aide à mettre leur histoire, leur personnalité et leur parcours en perspective de manière authentique pour obtenir le job qui leur convient.

Cette approche du storytelling, elle l’applique aussi aux PME pour enthousiasmer la communication de l’entreprise et les équipes. Peu de temps après sa sortie d’Azimut, son comptable la fait passer en société. Depuis le mois de juin 2020, Sylvie anime la communication d’Azimut et les ateliers de préparation à la Pitch Party, avec beaucoup de plaisir.


Son conseil aux futurs entrepreneurs

« Je vois pas mal de personnes super motivées qui veulent se lancer sans filet. Elles pensent ne pas avoir le besoin ni le temps de se faire accompagner. C’est dommage, car elles peuvent se tromper de positionnement et passer totalement à côté de leur pépite. Se poser les bonnes questions, réfléchir avec des experts externes comme les formateurs et les accompagnateurs d’Azimut est au contraire un gain de temps ! Se préparer avec Azimut, c’est s’offrir la sécurité de tester tout en gardant ses droits aux allocations de chômage et surtout s’entourer de conseillers compétents et une chouette communauté d’entrepreneurs. »



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