LENOIR, des bijoux porteurs d’émotion et de transmission
- azimut2018
- 22 oct.
- 4 min de lecture
Derrière le nom Lenoir se cache l’histoire d’Elioth Lefevere, un jeune entrepreneur originaire de Charleroi. Depuis le 1er avril 2025, il s’est lancé comme indépendant à titre principal dans un métier qui allie minutie, sensibilité et savoir-faire : la bijouterie-joaillerie sur mesure.
Un parcours riche et atypique
Le chemin d’Elioth vers l’entrepreneuriat n’a rien de linéaire. Après sept années passées dans une école hôtelière avec l’ambition de devenir majordome, il a acquis des qualités précieuses : discrétion, sens du détail et rigueur. Curieux et passionné, il s’est ensuite tourné vers la bijouterie-joaillerie en suivant des cours du soir à Bruxelles avant d’explorer l’univers financier via l’IFAPME.
Mais c’est une épreuve familiale qui a cristallisé son choix, le vol des bijoux de sa grand-mère. « J’ai fait la promesse de recréer ce qui avait disparu. Avec les bijoux, ce sont aussi ses souvenirs et son sourire qui s’étaient envolés », confie Elioth. De cette mission personnelle est née une vocation.
Lenoir, une bijouterie artisanale sur mesure
Avec Lenoir, Elioth propose la création de bijoux uniques en or 18 carats ou en platine, sertis ou non de pierres. Son public ? Des personnes sensibles qui croient encore à la valeur de la transmission et aux générations futures.
« Ce qui me passionne c’est de voir que je peux participer au bonheur de mes clients ». Chaque bijou devient ainsi une pièce de vie conçue pour durer et se transmettre.
La toute première création signée Lenoir fut d’ailleurs un bijou très personnel, la bague de fiançailles de son compagnon, une chevalière en or jaune 18 carats sertie d’un diamant taille brillant de 1,57 carat. « Cette pièce pèse 28 grammes, elle est faite pour supporter et accueillir la vie qui lui est destinée ».
Parmi ses réalisations, Elioth est particulièrement fier d’une bague de haute joaillerie en cours de finalisation : une pièce en or blanc 18 carats sertie d’un grenat rhodolite de plus de 5 carats et de six diamants incolores et d’une pureté parfaite. « Pour moi, ce bijou symbolise l’héritage. Ce sera l’une des pièces maîtresses de ma marque. »
Le nom Lenoir rend hommage à sa grand-mère maternelle dont c’est le nom de jeune fille. « Je voulais qu’elle vive encore dans mes pensées, même quand la lignée des Lenoir s’éteindra. Je lui dois tout. Elle m’a appris, soutenu, et elle croit en moi. Je n’ai pas trouvé plus évident que son nom pour représenter ma bijouterie. ».
L’appui d’Azimut Entreprendre
L’accompagnement d’Azimut Entreprendre a joué un rôle clé dans la structuration de son projet. C’est par l’intermédiaire de son conseiller Forem qu’Elioth découvre la structure et assiste à une séance d’information. Il rencontre ensuite Laeticia Cappuyns, qui le guide dans les premières étapes de son parcours.
« L’aide de Laeticia a été précieuse. Elle m’a permis de mettre de l’ordre dans mes idées, de poser les bases et de mieux comprendre les étapes à franchir. »
Cet appui lui a également permis de préparer son dossier pour le Plan Airbag, un financement de 12.500 € octroyé par la Région wallonne et de bénéficier de l’expertise de Pierre Hulet pour consolider le développement de son activité.
Un savoir-faire au service des clients
Chaque rencontre avec un·e client·e suit un processus bien défini. « On commence toujours par une prise de contact pour discuter des envies et des souhaits. Ensuite vient le design, que je réalise à la main, sur iPad ou via un dessin 3D. Après un entretien intermédiaire et l’acceptation du devis (avec acompte de 30 %), je passe à la réalisation. Enfin, je remets le bijou en main propre, une fois le paiement finalisé. »
Elioth privilégie toujours des lieux publics discrets pour ces rendez-vous, jamais à l’atelier ni au domicile des clients, garantissant ainsi confidentialité et sécurité.
Un souvenir marquant reste la réalisation d’alliances pour une ancienne professeure de secondaire. « Elle m’a recontacté plusieurs mois après pour me dire que son alliance était toujours aussi belle et qu’elle espérait commander un jour un autre bijou chez Lenoir. Ce type de retour donne tout son sens à ce que je fais. »
Défis, fiertés et ambitions
Le plus difficile ? Trouver le bon positionnement pour sa marque, sans trahir ses valeurs ni chercher à plaire à tout le monde.
Sa plus grande fierté ? Le lancement officiel de Lenoir et la certitude de se lever chaque matin pour embellir la journée de ses clients.
Son conseil à celles et ceux qui envisagent de se lancer :
« Il faut foncer tout en mesurant les risques. Ne pas foncer tête baissée mais oser. Il n’y a rien de pire que les regrets. Et si possible, passer par une SAACE. »
Ses ambitions ? Dans un an, Elioth se voit avec plus d’assurance et d’expérience. Dans cinq ans, il rêve d’une boutique et d’un bijoutier à ses côtés pour créer à quatre mains.
Et au-delà? « Je veux faire de Lenoir une marque iconique, me faire une place sur la place Vendôme, repousser les limites de la joaillerie et casser les codes. Mon rêve serait aussi d’ouvrir une école privée de joaillerie en Belgique pour former les plus grands joailliers de demain. »
Durabilité et éthique
Si Elioth a choisi de ne pas travailler avec de l’or recyclé ou refondu, c’est pour des raisons de qualité et de transparence.
« Les alliages anciens ne sont pas comparables aux alliages actuels et certains bijoux anciens proviennent parfois de contextes familiaux ou de vols. Chez Lenoir, je travaille uniquement avec de l’or pur labellisé Fairmined qui garantit une extraction légale et respectueuse. »
Au-delà des bijoux
Avec Lenoir, Elioth ne crée pas seulement des bijoux : il redonne vie à des émotions, des souvenirs et des histoires familiales. Porté par sa passion et ses valeurs, il avance pas à pas avec la conviction que chaque pièce peut traverser le temps et relier les générations. Un parcours encore jeune mais déjà empreint de sens et de promesses avec des rêves qui visent haut et qui inspirent.
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