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Azimut Inside : Ludovic Mahieu, accompagnateur de projets

Nous sommes heureux d’accueillir Ludovic Mahieu dans notre équipe Colab ! Son expérience entrepreneuriale et son savoir-faire professionnel seront précieux pour les (candidats-)entrepreneurs, salariés, étudiants, entrepreneurs en activité ou en association.



Prénom : Ludovic

Nom : Mahieu

Âge : 36

Lieu de résidence : Marcinelle (Charleroi)

Situation familiale : Marié

Enfants : normalement 1 de prévu

Signe particulier : incapable de se laisser pousser une barbe qui ressemblerait à quelque chose

Repas favori : j’aime varier les plaisirs et je suis plutôt foodie, j’ai une préférence pour la cuisine italienne et asiatique.

Boisson favorite : au quotidien de l’eau plate à la gourde, du café en perfusion, et entre amis plutôt des bulles ou un bon vin.


Un entrepreneur dans l’âme

Durant mes études en sciences humaines et GRH, je me suis formé en autodidacte à la programmation : ce qui m’a permis de décrocher mon 1er emploi comme consultant. Ensuite je me suis cherché en essayant différents métiers. Entrepreneur dans l’âme, j’ai toujours eu des side projects, et après avoir fini mon 2e master (sciences de gestion en horaire décalé), j’ai décidé de lancer ma boîte dans le secteur du digital, et plus précisément du serious gaming. J’ai également sorti 2 jeux de société avec l’entreprise, après 2 campagnes de crowdfunding réussie sur Kickstarter. Au plus haut de notre activité, nous étions 7. Malheureusement, la majorité de notre chiffre d’affaires provenaient de projets liés à l’événementiel et de la formation présentielle grâce à la réalité virtuelle. Avec le confinement, l’aveu de faillite était inévitable. Après cette aventure, j’ai eu envie d’être intrapreneur plutôt que de recommencer depuis le début comme entrepreneur.


Qu’est ce qui t’a motivé à rejoindre Azimut ?

Quand j’ai créé mon entreprise, j’aurais apprécié être coaché par des personnes qui avaient eu cette expérience, et qui n’avaient pas juste une approche théorique (qui est souvent loin de la réalité). Souvent les accompagnateurs n’ont connu que le salariat, et je trouvais ça dommage. Après ma faillite, et les leçons que j’en ai tirées, j’ai pris le temps de réfléchir à ce que je voulais faire. Je me suis rendu compte que j’aspirais à transmettre mon expérience entrepreneuriale, et que je voulais aider d’autres entrepreneurs a éviter un maximum de pièges, leur faire profiter de mes succès et de mes erreurs. J’ai donc été proactivement sur les sites des organismes d’accompagnement pour postuler. Et c’est comme ça que j’ai vu qu’Azimut cherchait quelqu’un pile à ce moment-là.


Quelle est ta fonction chez Azimut et comment imagines-tu ton quotidien ?

Le Colab est la branche d’Azimut qui accompagne les personnes qui souhaitent démarrer une activité alors qu’elles ont le statut de salariés ou d’étudiants, les personnes qui veulent s’associer ou celles qui ont déjà entrepris et veulent faire le point, pour se repositionner ou grandir. Au quotidien, j’accompagne des personnes en individuel ou collectif. Ce qui me fait vibrer, c’est être en relation avec les gens et trouver des solutions à toutes sortes de problématiques. Je suis assez créatif pour cela.


Quels sont tes plus grands challenges pour le moment ?

Le premier est de me familiariser avec les processus propres à Azimut et le deuxième est de structurer mon approche d’accompagnement, notamment pour être proactif sur les problématiques que l’on va m’amener.


Quel est ton regard sur l’entrepreneuriat?

J’ai toujours eu l’entrepreneuriat dans le sang. Ce que je déplore en Europe, c’est que lorsqu’un entrepreneur se plante, on le blâme et lorsqu’il réussit, on lui prend la moitié de ce qu’il gagne. L’entrepreneuriat devrait être davantage valorisé. J’ai eu l’occasion de travailler avec les Etats unis et de m’y rendre quelques fois. Là-bas, vous êtes moins crédible comme entrepreneur si vous ne vous êtes pas déjà planté au moins une fois. Les relations se font et se défont rapidement. Il y a davantage une peur de rater la bonne affaire que de se planter. En Europe, nous tergiversons beaucoup à tous les niveaux avant de nous lancer... et puis nous hésitons beaucoup trop longtemps avant de nous arrêter quand cela ne fonctionne pas.


Quel message souhaites-tu faire passer aux futurs entrepreneurs ?

Se poser, réfléchir – pas trop longtemps – puis oser se lancer pour tester. Trouver le juste équilibre entre la réflexion et l’action.
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