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Dereck Daubechies, lauréat du BEL Prize découvre sa « Terre promise »

Dernière mise à jour : 21 août

La terre a le pouvoir de guérison. Dereck Daubechies en a fait l’expérience puisqu’elle l’a révélé à lui-même. A travers ses luminaires contemporains en céramique, sa « Terre Promise », il nous invite, nous aussi, à nous reconnecter à nous-même… Il vient de recevoir le BEL Prize, un prix décerné par 60 Maisons d’excellence qui récompense le savoir-faire et les talents bruxellois émergents.



La lumière au bout du tunnel

 

Tout commence lorsqu’il s’inscrit à un cours de céramique. Il est en plein burn out, son processus l’invite à s’investir dans une activité créative pour se reconnecter à lui-même.


Il tombe amoureux de la matière et en explore les potentialités. L’approche, à la fois intuitive et technique, parfois scientifique, très riche, lui convient très bien.

 

Il la compare d’ailleurs aux arts martiaux qu’il pratique depuis son plus jeune âge : il faut des heures de travail et de répétitions pour maîtriser suffisamment la technique et sortir des sentiers battus.

 

Dans le même temps, son fils subit plusieurs opérations lourdes aux yeux dans ses premiers mois de vie. Il est obnubilé par la lumière, les luminaires, les interrupteurs… Pour Dereck, créer des lampes devient alors une évidence.

 

Des luminaires entre tradition et modernité

 



Autodidacte et explorateur, Dereck créée des mélanges de grés d’origines et de propriétés différentes. Il n’émaille pas, ajoute des agrégats pour obtenir des textures riches et des nuances chromatiques minérales. Il crée des courbes proches de la nature aux lignes très design. Et pour couronner le tout, il façonne ses abat-jours en argile ; ce qui rend ses luminaires encore plus intimistes et originaux.

 

Tout est pensé dans les moindres détails, avec des finitions haut-de-gamme qui rendent la présence de ses lampes extrêmement douce et apaisante : l’alimentation est recouverte de fil de soie et de lin, l’interrupteur est gainé de cuir, l’abat-jour est orientable, le pied est fini avec du liège naturel pour protéger le mobilier…

 

Ainsi, chaque pièce est unique et invite à la caresse et au ressourcement, ne serait-ce qu’un instant, pour se reconnecter à soi.


Dereck se dit lui-même « contemplatif » devant la beauté des paysages, d’où le nom de ses finitions, comme Atacama ou Namibia, qui évoquent le voyage, l’esthétisme et la tradition.

 

Une belle reconnaissance

 

Dereck propose une trentaine de textures et tonalités différentes, sur son site internet, et pour l’instant, dans deux magasins à Bruxelles. Il propose également des œuvres uniques, adaptés aux goûts, à la décoration ou à la personnalité de ses clients dans une approche collaborative.

 

Deux ans après avoir démarré son aventure, il reçoit le BEL Prize en décembre 2023 pour son savoir-faire exceptionnel qui met Bruxelles à l’honneur, tant en Belgique qu’à l’international.

 

« C’est un réel honneur d’avoir été choisi pour recevoir le BEL Prize, de la part de 60 maisons bruxelloises de renom. C’est extrêmement motivant et encourageant pour la croissance de Terre Promise »

 

Un petit mot aux Azimutiens :

 

Les rendez-vous avec son accompagnatrice d’Azimut Entreprendre, Maud Huart, sont des moments de respiration et d’inspiration importants dans sa vie d’entrepreneur.

 

« Lorsque l’on lance son activité d’indépendant, on a tendance à s’y consacrer sans relâche. Il est crucial de s’accorder des pauses si l’on veut tenir sur la longueur. »

 

 






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